En France, il est obligatoire d’assurer son deux-roues pour pouvoir circuler sur les routes. Comme pour l’ensemble des véhicules terrestres à moteur, le minimum à souscrire est l’assurance de responsabilité civile appelée l’assurance au tiers.
Dans la même logique, toute modification de votre moto doit être signalée à votre assureur, même si les changements sont anodins. Dans cet article, nous vous aidons à mieux comprendre l’assurance des deux-roues customisé.
L’assurance moto pour les deux-roues modifiés
Nombreux sont ceux qui prévoient de changer quelques pièces de leurs motos pour que celles-ci soient plus stylées, plus puissantes et personnalisées. Comme nous le disions, tout changement, même le plus anodin, doit être déclaré à votre assureur.
En effet, qu’il s’agisse de pneus surdimensionnés, de nouvelles lignes d’échappement ou de sacoches haut de gamme, il est obligatoire d’en faire part à votre assureur. Si vous ne déclarez pas les changements faits sur votre moto, vous ne pourrez pas être couvert en cas d’accident.
Attention, d’ailleurs, au moment d’acheter des pièces sur Internet. Celles-ci sont disponibles en vente libre et bien que ces pièces sont dites « homologuées », elles peuvent être non-conformes. Ce qui peut conduire à la rupture du contrat d’assurance en cas de sinistre.
Assurez-vous donc de bien définir les caractéristiques de votre moto au moment de souscrire votre assurance et d’informer votre assureur des modifications apportées.
Vous êtes à l’origine des transformations
Si vous êtes à l’origine des transformations et que la customisation implique seulement des améliorations d’ordre pratique et esthétique, vous pourrez les couvrir dans votre contrat d’assurance actuelle ou à travers un avenant. Évidemment, cela impliquera une hausse de la prime, mais qui s’avère nécessaire.
Le concessionnaire est à l’origine des transformations
Si les modifications ont été faites par le concessionnaire, vous devrez en informer votre assureur au moment de la souscription de votre contrat d’assurance moto. Vous devrez vérifier que les changements restent dans le cadre de la loi et sont homologués par le constructeur.
Les types de modifications
Soyez rassurés, les installations dont le but est d’améliorer l’esthétique du deux-roues sont autorisées. Toutefois, en ce qui concerne les autres modifications, il faudra bien se renseigner. Certains changements sont toutefois interdits. Autant être bien informé.
Les modifications qui demandent des précautions
- L’installation de commandes de recule
- Le changement de silencieux
- La taille des pneus
- Les feux et les clignotants
- Le maître-cylindre de frein
Les modifications interdites
- Le changement du diamètre ou de la largeur des roues
- La transformation du poids de la moto
- L’élévation du volume sonore
Que faire après la transformation de la moto ?
Enfin, une fois les changements effectués, vous devrez adresser une déclaration accompagnée du certificat d’immatriculation de la moto à la préfecture. Vous devrez le faire dans un délai d’un mois suivant la transformation.
Rapprochez-vous également de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) pour obtenir une nouvelle carte grise.
Bon à savoir : vous risquez une amende de 7500 euros et 6 mois de prison si vous revendez votre moto modifiée sans prévenir l’administration.