Le covoiturage est de plus en plus répandu, car c’est une solution simple, pratique et économique ! En effet, qu’il s’agisse de longs trajets ou de parcours quotidiens pour se rendre au travail, par exemple, le covoiturage s’impose comme la solution économique par excellence.
Avant de prendre le volant ou de vous laisser conduire, vous devez bien comprendre la législation en matière d’assurance. Le point sur les garanties de l’assurance auto utile au covoiturage.
Le covoiturage en plein essor en France
En France, vous êtes nombreux à opter pour le covoiturage. Ceci, parce qu’il s’agit là d’une solution de déplacement économique, écologique et pratique. Aujourd’hui, avec les différentes applications mobiles et les nombreux sites internet, la mise en relation entre les conducteurs et les passagers se fait très facilement.
Pour rappel, le covoiturage est un principe qui se base sur l’utilisation d’un même véhicule par plusieurs usagers. Le trajet peut être court, long, exceptionnel ou régulier. Dans tous les cas, les frais relatifs au transport sont partagés. Par exemple, les frais liés au carburant utilisé, aux péages sur les routes payantes et aux parkings pour le stationnement du véhicule.
Le covoiturage se présente sous deux types : plusieurs personnes utilisent un seul et même véhicule avec un conducteur désigné ou non et l’utilisation alternée de plusieurs véhicules appartenant à différents conducteurs.
Attention, toutefois, car le covoiturage est un service de transport à but non lucratif. Le partage des frais doit représenter une contrepartie financière unique.
L’assurance auto pour le covoiturage
Comme le covoiturage est considéré comme un service amical, il n’existe aucune extension de garantie spécifique. Cela veut dire que cette pratique n’entraine aucun surcoût de votre assurance auto actuelle.
Il est tout de même utile que vous en informiez votre assureur dans ce changement d’habitude. Au moment de déclarer le covoiturage, assurez-vous de prendre en compte le trajet du domicile au lieu de travail. Sinon, il se peut que l’assureur refuse de vous couvrir en cas d’accident.
Aussi, si vous comptez prêter le volant à l’un des passagers, vous devez en informer votre assureur. Vous devez vérifier dans votre contrat d’assurance auto qu’il n’y a aucune clause de conduite exclusive.
De plus, il faut savoir que si le conducteur occasionnel provoque un accident, c’est le souscripteur de l’assurance qui sera pénalisé d’un malus. Dans le cas d’un conducteur occasionnel novice, soit titulaire du permis depuis moins de 3 ans, la franchise peut être plus élevée. En cas d’accident, la franchise restera à la charge du souscripteur du contrat d’assurance auto.
Que prévoit l’assurance en cas d’accident ?
Tous les propriétaires de véhicules à moteur, en France, doivent être couverts par une assurance de responsabilité civile au minimum. C’est ce qu’on appelle l’assurance auto au tiers.
En cas d’accident dans le cadre du covoiturage, la couverture fournie par l’assurance dépendra des garanties souscrites. Si le conducteur est responsable de l’accident et s’il n’a pas souscrit les garanties dommages au véhicule comme la garantie dommages tous accidents ou la garantie dommages collusion, les dégâts matériels du véhicule ne seront pas pris en charge.
Tous les dommages corporels des passagers seront couverts par l’assureur du véhicule, au titre de la garantie de responsabilité civile obligatoire. Ceci, qu’ils partagent ou non les frais de transport avec le conducteur. À savoir, toutefois, que les dommages corporels ne seront pas pris en charge en cas de faute inexcusable.
Enfin, dans le cas d’un accident lors d’un trajet professionnel, c’est l’assurance « accident du travail » de l’entreprise qui pourra prendre en charge l’incapacité de travail du passager. Pour cela, il faut que l’accident survienne sur le trajet domicile-travail.